dimanche 2 février 2014

Le père perdu


— Luc 15,1-2.11-32 —

Dans cette parabole — la plus longue du Nouveau Testament —, chacune et chacun de nous peut trouver sa place. Elle est un peu comme une grande maison avec toutes sortes de pièces où nous pouvons nous installer, chacune et chacun selon sa situation et sa convenance. Que nous soyons venus avec une bonne ou une mauvaise conscience, conscience apaisée ou inquiète, avec des certitudes ou avec des doutes, Chrétiens par conviction ou Chrétiens par convention, croyants, demi-croyants ou incroyants : la parabole du père et de ses deux fils nous permet de voir plus loin dans notre vie. « Si toute la Bible disparaissait, disait Martin Luther, et s’il ne restait que cette parabole, tout serait sauvé. »